Bull Ring : Le Scrambler urbain sur base de Triumph Bonneville

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Héritage de la Bonneville originelle

Lancée en 1959, la Triumph Bonneville est née de la volonté de proposer un roadster performant et élégant. Équipée d’un bloc bicylindre parallèle de 650 cm³ (puis 750 cm³ à partir de 1971), la Bonneville développait près de 46 ch à 6 800 tr/min dès ses débuts. Dessinée par Bert Hopwood, son réservoir en goutte d’eau, ses caches latéraux profilés et sa double sortie échappement ont rapidement marqué les esprits, faisant d’elle une légende britannique de la route et de la scène custom. Fiable, maniable et dotée d’une ligne intemporelle, elle a inspiré générations de préparateurs et de motards, cimentant son statut d’icône « modern classic ».

Le projet Bull Ring : un caractère affirmé

Triumph Bonneville Scrambler

Pour célébrer ses dix ans, l’atelier espagnol Tamarit Motorcycles livre un scrambler Bonneville dont la ligne agressive ne laisse personne indifférent. Baptisée Bull Ring et numérotée 142, cette Triumph Bonneville carburateur de 2006 conserve le charme de l’originale tout en adoptant un costume taurin…

Une monocoque sur-mesure

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Tout part du réservoir d’origine, retravaillé pour accueillir une coque arrière et des flancs en fibre de verre. Le petit dosseret intègre un compteur Motogadget, tandis que la selle monoplace en cuir naturellement patiné se pose comme un écrin de luxe. La finition « French style » des feux arrière LED se fond discrètement à l’arrière, dans un sous-cadre exclusif : cette monocoque ne sera jamais reproduite en kit.

Châssis et suspensions : l’ADN Tamarit

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Exit les deux amortisseurs et place au mono-amortisseur Hagon, monté sur un bras oscillant d’origine renforcé. Les fourreaux conservent leurs ressorts Hagon pour absorber les irrégularités urbaines. Derrière l’atelier, on a imaginé un habillage qui ménage un accès rapide au mo.unit Blue de Motogadget, noyau électronique parfaitement dissimulé sous la selle.

Des roues qui claquent

Pour écraser les lignes, Tamarit s’est offert une paire de jantes Sulby Star sur mesure (18″ à l’avant, 17″ à l’arrière), équipées de Pirelli MT60RS double-usage. Freinage renforcé par des disques Braking et des plaquettes haute performance : la Bull Ring ne manque ni d’allure ni de mordant.

Style et détail : l’art du contraste

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Le masque phare façon plaque à numéro, fusionné avec des caches de fourche maison, accueille un petit projecteur sous le té inférieur et une barre LED frontale. Les repose-pieds inédits, la poignée de frein en laiton et les commandes Motogadget apportent la touche finale. Sous le cadre, deux petits radiateurs d’huile se fondent discrètement, tandis qu’un échappement inox sur-mesure libère sa voix juste sous la selle.

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Peinture : la signature Pedro

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Bleu, rouge, or et blanc métallisé : la livrée Peterbilt de Pedro, le peintre maison de 65 ans, signe un contraste saisissant. Laiton, chrome et poli miroir rythment l’ensemble pour un rendu « fresh & bold » – ni trop sage, ni trop clignotant, juste taillé pour être unique.


Bull Ring n’est pas une machine pour la balade dominicale : c’est un manifeste de style, un scrambler urbain qui revendique son exclusivité à chaque pixel. Tamarit l’a imaginée, construite et peinte pour un seul amateur… et pour nous rappeler les racines d’une Bonneville devenue légende.

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