La saga française “Balle Perdue” revient en force avec un troisième volet explosif, disponible dès aujourd’hui sur Netflix. Véritable déclaration d’amour aux poursuites automobiles à l’européenne, “Balle Perdue 3” pousse encore plus loin la mécanique de précision et les affrontements motorisés. Et si les moteurs hurlent à nouveau, c’est surtout parce qu’une légende des routes y fait son grand retour : l’Alpine A110, icône du sport automobile français.
Une machine, un homme, une mission
Dans Balle Perdue 3, on retrouve Lino, le mécanicien de génie devenu justicier, incarné par Alban Lenoir, au volant de véritables bêtes de course. Mais s’il fallait n’en retenir qu’une, ce serait sans conteste l’Alpine A110, que les fans reconnaîtront entre mille grâce à sa ligne racée et son chant mécanique envoûtant.
Héritière directe du modèle mythique qui a brillé sur les routes du Monte-Carlo dans les années 70, l’Alpine A110 moderne incarne parfaitement l’ADN de Balle Perdue : légèreté, nervosité, et une efficacité chirurgicale. Préparée pour le film avec soin, cette bombe tricolore devient bien plus qu’un accessoire : c’est une extension du personnage principal, une complice silencieuse dans les poursuites sous tension.
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De la tôle et des chevaux
Le film met en scène une véritable collection de véhicules transformés pour le combat. Aux côtés de l’Alpine, on retrouve une Peugeot 406 break lourdement modifiée — hommage direct au premier opus — ainsi que des bolides préparés type BMW série 3 E46, Audi RS4 ou encore Renault Clio RS, tous reprogrammés pour les scènes d’action.
Le réalisme est brut, les cascades sont majoritairement tournées sans CGI, et ça se ressent. Chaque choc, chaque drift, chaque reprise est ancrée dans une cinématographie mécanique viscérale. Un régal pour les amateurs de vrais moteurs et de vraie tôle froissée.
Alpine A110 : plus qu’une voiture, une légende vivante
Dans le paysage cinématographique actuel dominé par les effets spéciaux numériques et les véhicules génériques, voir une Alpine A110 briller à l’écran a quelque chose de rafraîchissant. C’est une prise de position. Un choix fort.
Car l’Alpine n’est pas simplement un bolide esthétique, c’est un symbole de l’excellence automobile française, de l’artisanat de compétition, et d’une philosophie du pilotage axée sur la sensation plutôt que la puissance brute.
En l’alignant dans Balle Perdue 3, le réalisateur Guillaume Pierret rend un véritable hommage à une génération de pilotes et de préparateurs. Il participe aussi à la transmission de la culture mécanique auprès d’un nouveau public, plus jeune, plus urbain, mais avide de sensations vraies.
Un film pour les fans de moteurs, pas de pixels
Si vous êtes amateur de voitures, de poursuites à l’ancienne, de mécanos aux mains noircies, et de cinéma qui sent l’huile chaude, alors “Balle Perdue 3” est fait pour vous. Et si vous ne connaissez pas encore l’Alpine A110, c’est l’occasion rêvée de découvrir cette perle de l’ingénierie française… en pleine action.
MotorStories célèbre la rencontre entre l’homme et la machine, la passion et la mémoire. Et “Balle Perdue 3” s’inscrit comme un digne héritier des grandes heures du cinéma mécanique. Une belle claque de tôle, de sueur, et d’adrénaline… made in France.
Anecdotes sur l’Alpine A110 dans Balle Perdue 3 :
1. Une Alpine A110 vraiment préparée pour les cascades
Contrairement à de nombreux films d’action où les véhicules sont doublés ou recréés numériquement, l’Alpine A110 vue à l’écran est bien réelle, préparée par des spécialistes de la cascade mécanique. Elle a été modifiée avec des renforts châssis, une suspension revue pour encaisser les sauts, et un système d’échappement libéré pour accentuer la sonorité… tout en gardant son châssis aluminium ultra-léger.
2. Le réalisateur est un fan de mécanique
Guillaume Pierret, le réalisateur, est passionné de voitures. Il voulait absolument éviter les images de synthèse au profit de véritables cascades physiques, tournées à l’ancienne. Il a fait appel à une équipe de cascadeurs automobiles, dont David Julienne (petit-fils de Rémy Julienne, la légende des cascades auto en France), pour chorégraphier les poursuites — avec l’A110 comme star.
3. Une volonté de valoriser la filière française
Intégrer une Alpine A110, c’est aussi une manière de rendre hommage à l’ingénierie française, à l’heure où le cinéma d’action est souvent dominé par les grosses cylindrées américaines ou japonaises. Ce choix donne une identité européenne forte au film, presque un manifeste pour le “Made in France” motorisé.
4. Une Alpine agile et imprévisible à filmer
Les techniciens ont confié que l’A110, avec son châssis léger et son moteur en position centrale arrière, était extrêmement vive, presque “trop” réactive pour certaines prises. Certaines scènes ont dû être retournées plusieurs fois pour adapter le jeu de caméra à son agilité quasi instantanée.
5. L’Alpine est devenue l’icône officieuse de la saga
Après la Peugeot 406 break surblindée dans le premier film, c’est l’Alpine qui vole la vedette dans ce troisième opus. Plusieurs fans sur les réseaux réclament même une “version Balle Perdue” de série, façon Fast & Furious. Le clin d’œil à une version rallye n’est pas innocent…
Behind the Scenes – Alpine A110 : La vraie star de Balle Perdue 3
Dans l’univers brutal et tendu de Balle Perdue 3, une machine tire son épingle du jeu avec élégance et férocité : l’Alpine A110. Mais derrière les scènes de cascades millimétrées, il y a un vrai travail d’orfèvre mécanique.
🎬 Préparée comme une voiture de course :
Le modèle utilisé dans le film n’est pas une Alpine de série. Il s’agit d’une A110 modifiée spécialement pour les cascades, avec un châssis renforcé, un arceau de sécurité intégré, des suspensions surélevées et un échappement libre qui fait hurler le 1.8 turbo comme jamais.
🔥 Cascadeurs de renom aux commandes :
Certaines séquences ont été orchestrées par David Julienne, héritier du légendaire Rémy Julienne. Fidèle à l’esprit “sans triche”, il a imposé une approche old school : pas de CGI, pas de raccourcis numériques, juste de la tôle, des pneus et des mains expertes au volant.
🇫🇷 Un choix militant :
Le réalisateur Guillaume Pierret voulait une signature française forte. L’Alpine, avec son héritage en rallye et sa renaissance made in Dieppe, incarne cette fierté mécanique hexagonale. Une manière de dire que la France peut encore produire des icônes de vitesse dignes du grand écran.
🎥 Filmer l’A110, un défi :
Trop agile pour certaines prises, la voiture a surpris les cadreurs. Elle demandait des setups spécifiques pour capturer sa réactivité sans fausser l’action. Résultat ? Un réalisme rare à l’écran, avec des scènes où l’on ressent chaque transfert de masse, chaque décrochage contrôlé.
📣 MotorStories célèbre ces histoires où la machine devient personnage. L’Alpine A110 dans Balle Perdue 3 n’est pas qu’un véhicule : c’est une héroïne silencieuse, nerveuse et loyale. Une survivante. Une légende vivante.
